Dans le cadre de son travail sur le gobemouche gris et son cousin le Gobemouche tyrrhénien (cf les derniers Ornithos), Frédéric
Jiguet (Directeur adjoint du CRBPO) a posé une dizaine de photomètres
géolocalisateurs sur des Gobemouches gris en différents coins de France en 2019.Ces derniers, d'une autonomie de 8 mois devaient permettre de couvrir
la migration postnuptiale et l'hivernage de l'espèce (Afrique, sud
équateur).
Deux d'entre eux étaient posés sur un couple nichant dans une vigne-vierge sur la façade de ma maison à Tiercé.
Mais pour analyser les données, encore fallait-il recapturer les
oiseaux pour récupérer les GLS. Ce ne sont pas des balises qui émettent
des signaux relayés par les satellites.
Cette année, un couple s'installe courant juin à 3 m du nid occupé l'an passé. Suspense ! Manque de chance, aucun des oiseaux n'est bagué et porteur de GLS.
C'est dans le bois proche que je localise finalement un oiseau équipé. Il s'agit de la femelle et je finis par localiser le nid à 8 m de haut sur une branche de chêne. Si le mâle (non bagué) est capturé assez rapidement avec un filet classique, la femelle résiste et n'est toujours pas prise après trois tentatives avec divers dispositifs. Finalement, c'est avec un filet monté à 8 m sur des perches en bambou rallongées avec des morceaux de canne à pêche que la femelle est finalement capturée, et le GLS récupéré !
Un nouveau GLS est par ailleurs posé sur le mâle nichant à la maison.
Même densité que l'an passé avec au moins trois couples en moins de 400 m.
L'analyse des données nous permettra d'en savoir un peu plus sur les zones d'hivernage du Gobemouche gris et si ces zones diffèrent de celles occupées par le G. tyrrhénien
Gilles
Le GLS dépasse sur le croupion, les sangles étant passées autour des pattes
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